Le casino de Deauville a mis en place un plan de restructuration et compte licencier 69 personnes notamment 19 croupiers. Le groupe Barrière occupe une place importante dans l’économie de Deauville avec ses 3 hôtels (le Royal, le Normandy et l’hôtel du Golf) et emploie 1000 personnes que ce soit dans son casino, ses hôtels et le golf. Pourtant, rien ne va plus dans le deuxième établissement de jeu du groupe Barrière qui a vu son chiffre d’affaires chuter de 25% depuis 2007. Quant aux hôtels, les chiffres sont également alarmants avec 10% de baisse durant la même période.
Baisse de fréquentation au casino de Deauville : les raisons
Le groupe Barrière compte sur les départs volontaires pour supprimer des postes. Actuellement en travaux, le casino de Deauville traverse une mauvaise période depuis quelques années. Avec la vérification des identités à l’entrée des salles de jeux, l’interdiction de fumer, la légalisation des jeux en ligne en France et la crise économique, les casinos terrestres de France ont vu leur taux de fréquentation chuter. De plus, le budget loisir a drastiquement chuté à cause de la crise et les joueurs préfèrent les machines à sous à faibles dénominations ou jouent de faibles mises autour des tables de jeux traditionnels.
Tous les groupes de casinos font grise mine
Le casino de Deauville n’est pas épargné par les mesures mises en place pour protéger les joueurs mineurs ou contre le tabagisme passif et ont eu un impact certains sur les résultats des casinos de France. D’ailleurs, on estime à une baisse de 20% du produit brut des jeux due à l’interdiction de fumer dans les établissements de jeux dans l’Hexagone. Tous les groupes de casinos sont touchés par ce phénomène et ce depuis quelques années. Le groupe Partouche a dû se séparer de ses casinos terrestres en Belgique, de son casino en Espagne et a cédé des actifs pour éponger sa dette. Loto-Québec qui détenait 35% des parts de Joagroupe a perdu plus de 120 millions de dollars en cédant gratuitement ses parts à des fonds d’investissements anglo-américain et le groupe Barrière licencie du personnel en attendant de jours meilleurs.
Le casino de Deauville traverse une passe difficile tout comme tous les casinos de France. Les 19 croupiers qui devraient être licenciés vont devoir trouver un poste dans d’autres casinos bien que l’industrie ne soit pas propice à l’embauche.
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